Au début de l'année 1916 , les belligérants , épuisés par les offensives de 1915 cherchent par tout les moyens à percer le front . Les Allemands qe préparent à frapper un grand coup . Les Alliés , de leur côtés , prévoient une attaque anglo-française de grand ampleur dans la Somme .
L'offensive de la somme n'aura pas lieu avant l'été . De son côté , le général Von Falkznhayn , chef du Grand Etat-Major , après avoir songé à Belfort , porte son choix , fin décembre sur Verdun . Plus qu'un choix stratégique , c'est un choix politique et moral . Pour lui , Verdun est l'un de ces objectif pour la conservation desquels le commandement français sera obligé d'employer jusqu'à son dernier homme . S'il s'agit ainsi écrivait il fin 1915 , les troupes françaises seront épuisées par leurs pertes sanglantes , car il leur atteignions ou non notre objectif .
Une forterresse desarmée :
De plus le secteur présente quelques avantages tactiques : à Verdun , le front forme un saillant qui offre deux faces à l'attaquant : la Meuse partage en deux le champ de bataille , ce qui le rend plus difficile à défendre . Par ailleurs , le désarmement de gros ouvrages de la région fortifiée de Verdun RFV a notablement affaibli cette partie du front . Joffre obtient , en août 1915 , d'intégrer les places fortes dans le front de transférer leur artillerie vers d'autres secteurs . A Verdun , on prélève quarante trios batteries lourdes et onze de campagne .
Des moyens dissymétriques :
Sur le plan logistique , les Allemands , qui ont choisi leurs positions lors de leur retraite de la Marne , dominent la situation et bénéficient de sept voies ferrées , alors que , côté français , le réseau des communications se réduit à trois axes : la voie ferrée vers Sainte Menechould , que les Allemands tiennent partiellement sous leur feu le PETIT MEUSIEN , un chemin de fer à voie étroite qui rejoint Bar le Duc et enfin la route qui unit Verdun à cette ville , une cinquantaines de kilomètres plus au sude
Une concentration d'artillerie formidable :
Le haut commandement allemand veut une opération décisive dont il confie l'exécution au Kronprinz impérial et à sa 5 armée . Celle ci concentre une artillerie d'une puissance jamais égalée : plus de 1200 pièces dont deux tiers de canons lourds à tir rapide , ainsi que des mortiers lourds et des Minenwerfer . Dans les semaines qui précédent l'offensive . 2,5 millions d'obus sont déposés , dans le plus grand secret , au pied des bouches à feu allemandes . Dans cette bataille , l'infanterie n'aura plus qu'à occuper le terrain que le feu de l'artillerie aura préalablement conquis .
Des autorités françaises sourdes :
Les signes d'une activité allemande importante et normale n'apparaissent que courant janvier et ce n'est qua la fin du mois et au début de février que le commandement français commence à s'inquiéter d'une possible offensive sur Verdun . A la veille de l'assaut allemand , le général Herr , commandant la RFV , disposait tout de même de plus de 600 canons . Au parlement français le député de Nancy , le leieutenant colonel Driant par ailleurs chargé de la défense du bois des Caures à l'est de la Meuse avec ses 56 et 59 bataillons a tenté à maintes reprises de prévenir l'Assemblée de la menace qui semblait se préciser . En vain .
Défendre Verdun à tout prix :
Le n21 février 1916 à 16 heure 15 sous la neige , l'infanterie allemande se lance à l'assaut de ce qui reste des positions françaises de la rive droite de la Meuse . Les chasseurs du lieutenant colonel Driant s'accrochent héroïquement au bois des Caures pendant deux jours . Le 24 fevrier , les deuxièmes lignes françaises comprises entre la meuse et le fort de Douaumont , reduites à quelques poignées d'hommes accrochés au terrain , tombent aux mains de l'adversaire .
Les systèmes de tranchées :
Aors que les Allemands perfectionnent depuis 1914 leur système de tranchées complexes , solides , offrant même un certain confort et reliées par téléphone avec l'arriére , les français ne commencent à creuser des défenses en avant des forts qu'en février 1916 . Le 21 au déclenchement de la bataille , cela représentera une mince ligne de tranchées peu profondes .
Défendre Verdun à tout prix :
Le généralissime des armées Françaises , le général Joffre , envoie sur place sont chef d'état major , le général de Castelnau , avec les pleins pouvoirs . Celui ci place sous les ordres du général Pétain . , commandant la é armée , le commandemant des deux rives de la Meuse , en fait la RFV avec mission d'arrêter l'ennemi sur le front nord de Verdun , Joffre quand à lui , donne l'ordre à la 2 armée en réserve dans la région de l'oise , de faire mouvement sur Verdun .
Petain prend le commandement :
De son quartier général de Souilly , quartier général de la RFV , Pétain fixe à ces commandants de corps d'armées des positions à tenir sans esprit de recul . Les renforts arrivent : appuyée par l'artillerie , l'infanterie française contre attaque à plusieurs reprises . Peu à peu , , malgré la perte de Douaumont , la situation générale se stabilise . Les Français tiennent et les assauts allemands commencent enfin à s'éssoufler .
Verdun rive gauche :
de fait , l'action de l'ennemi sur la rive droite de la Meuse est gênée par le feu des canons français tirant depuis la rive gauche . Le 5 mars le Kronprinz y déclenchent un bombardement comparable à celui du 21 février 1916 . A l'aube du 6 mars , ses fantassins s'approchent des deux piliers de la défense franaçaise : le Mort Homme et la Cote 304 . Pendant tout le mois de mars , de furieux combats se livrent autour et sur ces deux positions .
De Pétain à Nivelle :
Le 9 avril , le Kronprinz lance une attaque générale au résultat insignifiant . Pétain adresse alors au troupes son ordre du jour célèbre COURAGE On les aura . Fin avril , il cède le commandement de la 2 armée au générale Nivelle . Le 22 mai celui ci lance la 5 division du générale Mangin à l'assaut du fort de Douaumont . Le soir , la superstructure est conquisqe , mais l'ennemi qui occupe toujours les casemates , en chasse les Français dès le 24 .
En finir avec Verdun :
Au grand état major allemand on s'intérroge . après trois mois de bataille , les pertes sont hors de proportion avec les résultats obtenus . Le Kronprinz veut arrêter la bataille , mais Falken hayn parvient à l'en dissuader . Le 1 juin , trois divisions allemandes attaquent la principale position franaçaise de la rive droite , couverte à l'est par le fort de Vaux , à l'ouest par la ferme de Thiaumont . celle ci est prise et reprise plusieurs fois . Les bois de la Caillette et de Fumin puis Vaux tombent à leur tour .